Mon approche du mariage ? Pensez Christopher Nolan.

Ce que je cherche…

Quand Christopher Nolan a relancé Batman, il n'a pas fait un reboot. Il a livré une vision.
Une vision si radicale, ancrée dans notre monde réel, qu'elle a redéfini ce que pouvait être un film d'auteur
à grand spectacle. Cette démarche est la mienne pour chaque histoire que j'aborde.

1. La Quête du Réel : du Batman à l'Interstellaire.

Pour The Dark Knight, Nolan a créé une Batmobile fonctionnelle, pas un jouet.
Il a filmé un camion se retourner en plein Chicago, "en vrai". Pourquoi ?
Parce que pour qu'une histoire soit crédible, elle doit être ancrée dans le réel.

Pour Interstellar, sa question était : "Pourquoi ne pas regarder la véritable science ?".
Il a collaboré avec des physiciens pour créer la vision la plus réaliste d'un trou noir.

Cette obsession du "vrai" est au cœur de mon travail. Je refuse les images lisses,
les artifices qui sonnent faux. Je traque la vérité d'un mouvement, la texture de la lumière.
Que ce soit la poussière qui danse dans un rayon de soleil ou la brume sur la lande bretonne,
"il faut le faire réellement pour que ça ait l'air réel." C'est pourquoi je privilégie le tournage "à la main"
et l'utilisation de fumée et d'effets pratiques, pour que les acteurs de votre journée – vous –
ressentent la vérité de l'instant.

2. Le Récit avant le Spectacle : Une "Mathématique Émotionnelle".

Un film de Nolan n'est pas un "popcorn movie" fait pour vendre des goodies. C'est une expérience
qui pose des questions : "Où est la justice ? Quelles sont les conséquences de nos actes ?".
C'est une "mathématique émotionnelle" où chaque plan, chaque silence, chaque note de musique a un sens.

De la même manière, je ne suis pas là pour "couvrir votre journée". Je suis là pour en trouver le récit.
Mon but n'est pas de faire un film "comique" avec une blague toutes les deux secondes. C'est de trouver
la juste balance entre les rires, les larmes, la tension et la joie. C'est de construire un film qui a une âme,
une profondeur, et qui vous fera réfléchir et ressentir.

3. La Musique comme un Acte de Foi.

Pour Interstellar, Hans Zimmer a composé le thème principal à partir d'une seule page d'instructions de Nolan,
sans avoir vu une seule image. C'était un "processus de pure création", un acte de confiance totale.
Nolan ne voulait pas que la musique "illustre", il voulait qu'elle soit l'émotion. Il a fait enregistrer l'orgue
dans une véritable église pour en "capturer l'âme religieuse", pour créer un "portrait mystique, métaphysique, de quelque chose qui nous dépasse".

C'est ma relation à la musique. C'est 50% du film. Je ne plaque pas une chanson à la mode sur vos images.
Je cherche le thème, la note juste qui saura capturer l'émotion unique de votre histoire et la transformer
en quelque chose de supérieur.

Conclusion : L'Humain au Cœur du Film.

Au final, que ce soit Batman ou Interstellar, le sujet de Nolan est toujours le même : l'humain.
Ses failles, ses choix, son intelligence, son cœur. Comme le dit Jessica Chastain,
il "nous a forcés et permis d'utiliser notre intelligence et notre cœur."

C'est tout le sens de ma démarche. Mon but n'est pas de vous faire poser. C'est de créer un espace
de confiance où vous pouvez "laisser être différentes choses". Mon but est de vous livrer un film
qui ne soit pas juste un souvenir, mais une œuvre.

Un héritage qui prouve que votre histoire, aussi intime soit-elle, est une épopée.

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Rencontres : Quand Deux Visions Artistiques ne Font Plus Qu'Une.